Ouverture

Publié le 23 Septembre 2013

Où que l’on aille sur terre, on se sent toujours seul

Le voyage est un leurre, drapé dans son linceul

De somptueux paysages et de regards qu’on croise

 

Les hauts lacs-miroirs d’Himalaya lointaine

Les banlieues à tiroirs, les mirages et les plaines

Sont gravés pour mémoire dans le verre des gratte-ciel

 

Nul besoin d’aller loin, la vie est à nos portes

Voyager dans un siège, solitaire, et qu’importe

Si le petit écran sucre un peu les odeurs

 

Moi j’ai vu le Mexique, tu as été aux States

Merci à Big Brother, Machinchose et Bill Gates

De nous vendre du rêve en morceaux de douleurs

 

Voyager est un leurre, à quoi bon s’y soumettre ?

Quand on peut vivre vieux à l’abri des insectes

– Loin de nous la pensée d’une métamorphose !

Rédigé par le boldu - blog littéraire

Publié dans #Poésie

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