Sur la déploration

Publié le 7 Août 2013

 

    « J'aurais alors réussi à faire entrer notre nostalgie dans un troisième âge. Celui de l'après-ironie, où la tristesse de la perte* s'apaise et laisse la place à l'enchantement d'une seconde nature, où l'on cesse de condamner le simulacre pour au contraire apprendre qu'en lui, les mêmes douleurs, les mêmes rires, les mêmes réalités se tissent. Voilà pourquoi c'est par la littérature, et non par la philosophie, que je m'y emploie. »

Camille de Toledo, Contre une littérature déprimée et/ou nombriliste, bibliobs, oct. 2007

* du corps, de l’époque d’avant, de l'Histoire

 

Rédigé par le boldu - blog littéraire

Publié dans #lectures

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article