Chanson (sur un air preste et enjoué)

Publié le 5 Février 2012

à Oscar

Ah, les filles argentines
Derrière leurs volets clos
Se parent et s’enluminent
Pour danser le tango

Dans les rues, coude à coude
Etoiles à la grande ourse
Et que rien ne dessoude
Elles marchent au pas de course

Fusillant du regard
Déshabillant des yeux
Despotes des trottoirs
Macadames-demi-dieux

Savent-elles ô combien
Les hommes souvent sont dupes
De leur semblant de rien
Sous la toile des jupes ?

Ah, les filles argentines
Hantent mes nuits désormais
J’ai troqué Lamartine,
Alfredo et Musset

Rédigé par leboldu

Publié dans #Poésie

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O
Et grand merci pour la dédicace que je viens seulement d'apercevoir, obnubilé que j'ai été par le délicieux premier vers... et par ceux qui le suivent, cher féministe de mon coeur!
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O
Un seul mot: superbe! Ah, un deuxième tout de même, que j'oubliais: et vrai!!
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