Nouvelles, de Salinger

Publié le 8 Avril 2013

 

        Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu des nouvelles aussi bonnes. Je connaissais Salinger par L’attrape-coeurs (qu’il est cependant plus tendance d’appeler « The catcher in the rye ») et j’avais entendu dire que la mort du grand écrivain serait l’occasion d’une sortie de textes inédits. Par ailleurs, c’est au relatif désaveu par la presse d’un de ces textes (« Un jour rêvé pour le poisson banane ») que l'auteur avait dû s’exiler, pour choisir de ne plus publier. Sage décision, s'il en est - lorsqu’on peut en tout cas se le permettre... Je m’étais promis de lire un jour ses nouvelles, car j'aime bien lire les nouvelles, qui donnent une idée du travail accompli pour explorer certains sujets, et se confronter à ses démons. Celles-ci sont remarquables en tout point. Dans chacune, on décèle une vie palpable, et une certaine fraîcheur. Comme dans L'attrape-coeur, on peut trouver une petite pointe d’insolence, qui est caractéristique des textes de Salinger. Et, surtout, une candeur inhabituelle pour la littérature américaine (le plus souvent submergée par le second degré). Assez logiquement, le Jour rêvé pour le poisson banane est peut-être la moins réussie ;  et la meilleure est selon moi celle qui fut refusée en son temps par le New Yorker  : La période bleue de Daumier-Smith.

Rédigé par le boldu - blog littéraire

Publié dans #lectures

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