Ode
Publié le 12 Janvier 2012
Ô les hautes terres de solitude
Ô les contrées d’ennui morbide
Ô les déserts et les mirages
De l’écheveau qui se dévide
Ô les rituels inassouvis
De ma jeunesse qui s’achève
Ô les vipères de la pensée
Et les crotales de l’oubli
Hauts ces silences dans le soir
Et les murmures appesantis
Du vent, du vent de désespoir
De ce Néant qui me poursuit
Combien encore vas-tu me prendre
De temps, ma vie, à ne rien faire
Pour que je voie la clé des cendres
Et que mon urne souffle au grand air ?