Sans titre

Publié le 21 Mars 2012

 

Tristesse des jours sans visage, à travers le créneau de pluie de sa fenêtre
Jours de labeur aigu
D’écriture sans liesse
Jours aussi de paresse, d’onctuosité, d’adresse
Combien la malice ne m’a définitivement servi à rien ?
Et combien de faire le malin me dessert, chaque jour un peu plus
Qui peut bien défier, à travers le carreau de sa fenêtre, le fardeau lourd des jours à porter ?
Leur entrain futile
Leur indélébile clarté
Qui peut bien les défier de son intelligence 
Faire le poids face à la liquidité des jours ?
L’intelligence ne sert à rien
Seule importe la bonté
Infaillible mais rare
Tant les humains s’acharnent à la faire disparaître
– Sous des monceaux de prouesses techniques qu’ils échafaudent sans cesse–
Et pourtant elle seule importe :
La bonté, la beauté, la clarté.

Rédigé par leboldu

Publié dans #Poésie

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