Le camion de pompiers

Publié le 1 Octobre 2012

                                                                            A mon  père

Un jour mon père m’offrit un camion de pompier
Pour avoir bravement enduré la souffrance
De trois points de suture qu’on m’avait faits au front
– J’étais fier comme un paon : j’avais pris l’ambulance

Je ne sais pas pourquoi je perdis ce camion
Avant d’avoir eu le temps d’en faire usage
– Ou bien avaient-ils fui, lui et tous ses santons,
Sauver d’autres enfants des périls de mon âge ?

Toujours est-il que j’ai un pincement au coeur
Depuis quand je revois un présent qu’on m’a fait
Et auquel je n’ai pris le soin de faire honneur
Par oubli, par paresse, ou s’il me déplaisait

Offrez-moi des cadeaux ! j’en ferai des poèmes
Je les emballerai dans des rubans de mots
Je veux donner un nom à chaque bonté qu’essaiment
L’homme dans sa grandeur, la vie par ses appeaux. 

Rédigé par leboldu

Publié dans #Poésie

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L
Comme toujours, ce poème ne respecte pas la métrique classique, c’est-à-dire qu’il ne compte pas en tant que pied le « e » à la fin de chaque mot (ou les « es » – bref, qu’il prend tous les « e »<br /> pour des « e muet »), considérant que de nos jours plus personne de toute façon ne les prononce
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